Le Rézo'Fêt'Art
25 juin 2021
Fondée en 2004, l’association Rézo’Fêt’Art génère du lien social dans un cadre multiculturel et intergénérationnel, par le biais d’activités créatives et récréatives. Le but est de réunir, au sein d’une structure dynamique, des membres investis dans des actions à caractère culturel, social et alternatif. Ainsi, le Rézo’ réalise des projets et mène des actions depuis plus de 10 ans dans des secteurs divers et variés. Depuis 2017, l’association est installée au 78 quai Nicolas Rolin à Dijon, où elle gère un espace associatif pluridisciplinaire.
HISTORIQUE
Au départ, l'idée était de participer à la réanimation des territoires ruraux situés autour de Dijon en proposant des ateliers créatifs et en promouvant une activité artistique et artisanale. D'abord hébergé rue Blairet, l'association est désormais installée au 78 Quai Nicolas Rollin à Dijon.
BATIMENT
D'abord guinguette et maison close, puis entreprise privée et enfin centre de loisirs, le bâtiment a également permis à la ville d'héberger plusieurs associations. Depuis 2019, le bâtiment est mis à disposition du Rézo'Fêt'Art au travers d'une convention d'objectifs et de moyens triennale.
SERVICES ET USAGES
Le Rézo propose plusieurs activités :
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Espace scénique multifonction
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Salle de répétition
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Jardins partagés
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Espace de restauration éco-responsable
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Café associatif
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Ateliers pratiques
GOUVERNANCE
Le Rézo'Fêt'Art est une Association de Loi 1901 qui compte environ 1 000 membres et dont le Conseil d'Administration est composé de 5 à 15 membres, renouvelé annuellement par tiers.
MOYENS
L'équipe salariée est actuellement composée de 5 salariés, représentant 4,2 ETP et peut compter sur l'implication annuelle d'environ 50 personnes. Le budget annuel de l'association se situe autour de 200 000 €. Environ la moitié des financements proviennent de subventions publiques (dont emplois aidés).
RENCONTRE AVEC...
Max - Coordinateur du Rézo
Qu'est-ce qui définit le Rézo'Fêt'Art ?
Le Rézo se définit comme un lieu permettant de faire tout ce qui ne se fait pas ailleurs. Malgré un ancrage dans le quartier depuis 12 ans, l'association et le lieu qui la personnifie restent d'ailleurs encore inclassables pour beaucoup de personnes ! Et j'aime bien cette idée de ne pas rentrer dans des cases. L'association assume notamment, au travers de tous ses usages, son caractère "trempliniste". Tu veux organiser un concert mais tu n'as pas de matériel ? Parlons-en ! Tu veux te lancer comme prof de Yoga ? Organisons des ateliers ! Tu as besoin de matériel pour ton festival ? Prend ce que tu veux ! Accompagner et soutenir les projets individuels et collectifs a toujours été au cœur de l'ADN de notre activité.
Comment avez-vous vécu la situation sanitaire ?
La crise sanitaire a eu un très gros impact puisqu’en dehors de 2 ou 3 accueils en septembre 2020, toutes les activités impliquant un accueil du public ont été arrêtées. Seules les actions de maintenance, de travaux ont été maintenues ainsi que quelques chantiers bénévoles. La période aura par contre permis de réaliser quelques petits investissements et de former les salariés au nouveau matériel. Nul doute que cela nous fera gagner beaucoup de temps au moment où l’activité reprendra normalement.
Et du point de vue du collectif ?
Nous avons tenu quelques Conseils d’Administration en visio mais globalement, on a observé un décrochage généralisé, même de la part des bénévoles. Nous avons par contre tenté au maximum de garder un contact régulier (une fois par semaine ou tous les 15 jours) entre salariés, alors au chômage partiel. Malgré l’absence d’activités, nous avons la chance d’avoir parmi nos membres des personnes motivées qui ont tenté de maintenir une dynamique, notamment au travers des réseaux sociaux : chansons, tutoriels divers, montages vidéo, etc. Puis cela s’est essoufflé à partir du 2ème confinement.
Au final, vraie crise ou opportunités ?
Je dirais plutôt une opportunité. Pour commencer, l’équipe avait besoin de souffler. Avant la crise, nous voulions tout faire, trop faire, nous courions partout tout le temps. Cette situation nous aura au moins permis de nous poser, de prendre le temps de réfléchir à de nouveaux modes de fonctionnement plus lissés, moins dépendants des pics événementiels. De réfléchir également à de nouveaux axes que nous souhaiterions développer : accompagnement professionnel, résidences, création de décors et de costumes, etc.
Quelle est ta vision des prochains mois ?
Au vu de l’affluence des premiers rendez-vous – le concert de réouverture notamment où nous avons dû refuser 60 personnes – je ne suis a priori pas inquiet. Et si la programmation est établie jusqu’à la fin du mois de juillet, il est quand même important de rappeler que le Rézo n’est pas une salle de spectacle. La grande majorité des prestations sont au chapeau et nous ne courons pas après de nouveaux « clients », même si nous sommes conscients que nous pourrions être meilleurs en communication. Le Rézo c’est un espace de création, de soutien et d’échange et nous avons hâte de rouvrir normalement (pour le moment, le lieu n’est ouvert qu’à l’occasion d’événements).
